Le groupe public de l'industrie mécanique (AGM), prévoit de passer à l’exportation d’ici peu de temps, après avoir subvenu aux besoins du marché local en atteignant un taux d’intégration très élevé.
En se basant sur le soutien de ses partenaires étrangers, la (AGM) est arrivé à concevoir un réseau important de fournisseurs et de sous-traitants, qui lui a permis de placer la barre de l’intégration nationale très haut.
Concernant les tracteurs, le taux d’intégration dans la fabrication de ces derniers a été de 37% y compris le moteur (15%) fabriqué par une autre filiale du groupe. A fin 2018, d’après les statistiques ce taux attendrait les 53% avant de passer à 61% à fin 2019.
Du côté des matériels agricoles d’accompagnement, en partenariat avec la société portugaise Galucho, le taux d’intégration nationale affiche actuellement 20% pour atteindre 50% en 2019.
En outre, la marque Liebherr, fabriquant des engins de travaux publics, partenaire de la (AGM), affirme avoir atteint 22% à fin 2017, en dehors du moteur, avant de s’établir à 42% en 2018.
Aussi, pour les embarcations de pêche fabriquées en acier et en aluminium, elles ont été intégrées à hauteur de 40% en 2017, ainsi devraient atteindre 70% à fin 2018.
En étant représentant de plusieurs firmes pionnières de la production des engins industriels, tels que le groupe américain AGCO Massey-Ferguson, la firme germano-suisse Liebherr et Mercedes-Benz-Deutz-MTU, la (AGM) s’est construit un environnement adéquat pour franchir l’épate de l’exportation.
Par ailleurs, la contribution du secteur privé au sujet de l’intégration reste très faible, avec 3% à 5%, seulement, comparant le taux élevé de l’apport de la sous-traitance entre les filiales du groupe (AGM) d’une part, et avec leurs partenaire d’autre part.
