Rôle de pionnière solidement confirmé

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Depuis le lancement de la BMW Série 1 première génération en 2004, la nouvelle BMW Série 1 est toujours la seule propulsion du segment. La deuxième génération sera lancée l'automne prochain atteste un changement de cap. Le confort et la finition effectuent un retour au premier plan.

La longueur augmente en effet de 85 mm, la largeur de 17 mm, l’empattement de 30 mm, la voie arrière de 72 mm… En réalité, cette nouvelle Série 1 inaugure un module qui servira également de base à la future Série 3 qui sera lancée l’année prochaine. Les places arrière bénéficient de 21 mm de plus pour les jambes, tandis que la contenance du coffre progresse aussi de 30 litres pour atteindre 360 litres.

La nouvelle Série 1 s’embourgeoise donc quelque peu, mais les stylistes se sont efforcés de lui conserver un certain dynamisme. Le design extérieur signé du français Nicolas Huet, traduit cette volonté par l’adoption de nouvelles optiques avant censées lui conférer «un regard espiègle», tandis que le traitement visuel de la partie arrière la fait paraître plus basse et plus large qu’elle ne l’est, donnant l’illusion d’un break de chasse. A l’intérieur, le changement le plus visible, outre une amélioration de la qualité des matériaux, c’est l’adoption d’un écran de navigation surélevé, comme dans la Série 6, et d’une console davantage orientée vers le conducteur. Un retour aux sources, en quelque sorte.

Cédant à la mode du downsizing, la nouvelle Série 1 ne roule plus que des 4 cylindres. Essence ou diesel, ils sont tous à injection directe, suralimentés par un turbocompresseur et équipés d’un système de coupure à l’arrêt de type stop & start. En essence, c’est le 1.6 turbo de la Mini Cooper, passablement modifié pour être installé longitudinalement, que l’on retrouve dans une 116i de 136 ch et une 118i de 170 ch. En diesel, on grimpe à 2 litres de cylindrée, pour une 116d de 116 ch, une 118d de 143 ch et une 120d de 184 ch. Tous ces moteurs sont accouplés avec une boîte manuelle à 6 rapports ou, en option avec une boîte automatique ZF à 8 rapports.

On relève enfin l’apparition de deux niveaux de finition supplémentaires Sport et UrbanLife, offrant quelque latitudes en termes de personnalisation. En finition Sport, le client pourra choisir, gratuitement, entre une direction plus directe, des suspensions plus fermes ou un ciel de toit anthracite. En finition UrbanaLife, le choix reposera sur l’aide au parking, la caméra de recul ou le verrouillage/déverrouillage automatique des portes.

La Série 1 a mûri. Plus confortable et mieux finie, elle devrait séduire un plus large public. Elle a aussi grandi, au point que son gabarit pourrait devenir gênant en ville. Mais, cela fait partie de la stratégie de croissance de BMW. Cette Série 1 sera, à terme, secondée par un modèle nettement plus petit qui sera dérivé de la prochaine Mini. Ce sera la première traction de la marque.