Au plaisir des professionnels

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Revu de fond en comble, le nouveau Boxer arrive en Algérie quelques mois après son lancement mondial. Issue de la coopération entre PSA et Fiat, le nouveau Boxer signe un renouvellement de l’offre utilitaire de Peugeot. Il atterrit avec un design décapant et des performances dynamiques de l’espèce des utilitaires infatigables. Peugeot nous a prêté son nouveau Fourgon dans la région Parisienne à l’occasion des essais presse. (Par Nouredine ABBASSEN)

Dans cette nouvelle offre de Peugeot, le plus spectaculaire réside dans la
partie avant du véhicule et dans le porte-à-faux qui prend des millimètres pour
atteindre la valeur de 948 mm. Le capot ne bénéficie pas trop de cette évolution
car l’énorme bouclier remonte suffisamment pour profiter de l’allongement du
porte-à-faux. Le pare brise est d’une taille respectable. On remarque que les
passages de roue sont parfaitement soulignés à l’avant et l’on apprécie les
protections plastiques qui s’incrustent dans la tôle du Boxer. A l’arrière les
ailes sont bien protégées. Sur un plan volumétrique, le Boxer est plus large et
plus bas que son prédécesseur (à noter la position basse du berceau).


Le nouveau fourgon du lion favorise la praticité : l’on remarque que les portes
s’ouvrent presque à 90° et la position basse du marche pied est là pour
faciliter l’accès à la cabine. Par contre, et curieusement, les vitres latérales
trahissent les allongements du Boxer par leur petite taille.

Grosse surprise ! La planche de bord du fourgon est très belle, elle présente
une bonne finition qui s’approcherais volontiers de celle d’une berline si ce
n’est la matière dure (plastique) des différents composants ; quand aux espaces
de rangements, ils sont innombrables (un coffre central, deux boites à gants
dont une réfrigérable) en plus de certains équipements pratiques comme la
tablette porte documents ou le porte gobelet.

L’isolement de la cabine se fait par une cloison en acier. Le siège du
conducteur est très confortable, le volant se règle en hauteur et on arrive
aisément à trouver la bonne position de conduite. En face de nous la visibilité
est excellente vers l’avant et aussi vers les cotés, par contre, on ne distingue
pas le bout du capot mais l’on admire la bonne carrure des rétroviseurs qui sont
parfaitement placés. La banquette des passagers peut recevoir deux personnes qui
auront à jongler avec les espaces qu’offre la cabine de pilotage du nouveau
Boxer.

L’espace de chargement quant à lui dégage un haut degré de praticité, à
commencer par la porte latérale coulissante qui sillonne son cheminement sans
entrave. Ouverte, un équipement mécanique permet son blocage pour une totale
sécurité d’usage en cas d’utilisation du Boxer dans une pente par exemple. Son
ouverture de l’intérieur est facilitée par un levier facile d’utilisation.

A l’arrière, le hayon affiche des dimensions imposantes (1790 cm) et en ouvrant
les portes, on remarque la présence des crochets qui s’étendent à même la
cloison. Les portes arrière peuvent s’ouvrir à 90° puis à 180°. Il est fort à
remarquer l’évolution de l’espace entre les passages de roues qui atteint 1422
mm (contre 1300 mm sur le précédent Boxer) et tire à priori le meilleur parti
auprès de la concurrence.

Sur la route, le nouveau Boxer que l’on teste est équipé d’un moteur issu de la
coopération entre PSA Peugeot Citroën et Ford, le 2.2 HDI (120 Ch), un quatre
cylindres diesel Common Rail (1600 bars) garantissant un « bon silence » et une
montée en régime facile. Chez Peugeot, l’on explique que sa cylindrée de 2 198
cm3 est obtenue par un alésage de 86 mm et une course de 94.6 mm. Développant un
couple maximum de 320 Nm à 2 000 tr/mn. Sur sa fiche technique, l’on indique que
ce modèle accueille un double volant moteur.


Le passage de vitesses est assuré d’une manière fluide et précise grâce à une
boite à six rapports de type ML ; l’on note au passage que ce moteur a réalisé
un 150 Km/h (sur autoroute) à 3500 tr/mn (en sixième). Les accélérations et les
reprises sortent du commun des utilitaires et le sentiment d’en découdre avec
les berlines (à vide) caresse nos sensations de conduite.

Le nouveau Boxer de Peugeot collectionne au fil des kilomètres les performances
et offre un agrément de conduite de bonne berline, chose qui est
impressionnante. Fort est de noter la basse consommation de ce moteur qui
avoisine les 10.7 l au 100 Km sur l’ensemble du circuit de test (ville et
route). Bon vent Boxer.