Icône technologique

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Un nouveau venu vient bousculer la hiérarchie dans le segment des minispaces avec le lancement en Europe du Ford B-Max, un véhicule qui se veut révolutionnaire dans sa catégorie et ce ne sont pas les arguments qui manqueraient à l’appel pour appuyer cette ambition. Le Ford B-max arrive avec des portes avant articulées et coulissantes à l’arrière, des motorisations très écologiques et adopte le système SYNC de connectivité embarquée à commande vocale associé à l'appel d'urgence Ford SOS.

Un style à la C-Max
Afin de découvrir le nouveau B-Max, Ford nous a invité à l’essayer dans la région de Munich en Allemagne, terre à partir de laquelle Ford veut souffler un nouvel air dans le segment des minispaces bien occupé par les C3 Picasso, Toyota Verso-S, Opel Meriva et autres. Pour se faire, le style du B-Max est bien resté dans la philosophie du « Kinetic Design » qui regroupe bien compacité, sportivité et élégance. Ce véhicule repose aussi sur la plateforme B-car globale de Ford à l’instar de la nouvelle Fiesta. Cette plateforme à jambes élastiques MacPherson à l’avant et essieu à barres de torsion à l’arrière, a subit à sa réalisation une attention particulière afin d’assurer une dynamique de conduite semblable à celle de la Fiesta.

Sur les traces du S-Max, le B-Max de Ford veut se tailler une place de leader innovateur ce qui fait dire Martin Smith (directeur du style de Ford Europe) que le B-max est « un véhicule qui s’inscrit dans le même esprit que celui du S-Max, mais avec des dimensions réduites » avant d’ajouter « Nous souhaitons montrer qu’un véhicule compact peut offrir un intérieur très spacieux et pratique, tout en arborant le style fluide et dynamique qui a fait le succès du S-Max.»

Ainsi, le style du nouveau minispace de Ford reprend bien l’emblématique calandre trapézoïdale afin d’offrir une originalité certaine au véhicule. Avec des projecteurs aux lignes marquées et étirées, l’aspect fluide et dynamique y est accru en conformité avec le style ‘’Kinetic Design’’. Encore bien marquées, les lignes athlétiques du B-Max s’associent à une ligne de flanc prononcée et à un style nouveau des surfaces vitrées qui remontent nettement vers l’arrière et des passages de roue proéminents. Pour se différencier de la concurrence, notamment le format ‘’cubique’’ du véhicule, les concepteurs du B-Max ont adopté une ingénieuse idée, celle d’imaginer des reliefs de flancs intégrant un traitement exclusif des bas de caisse décrivant un mouvement de « zigzag » au niveau des portes arrière.

Mais parce que le nouveau minispace de Ford est avant tout une voiture citadine, Ford lui a affecté des mensurations raisonnables à l’image de sa longueur de 4,06 mètres (+ 11 cm par rapport à la Fiesta cinq portes et – 32 cm que le C-Max) qui offre donc les mensurations d’une citadine avec des possibilités plus importante pour l’espace intérieur.

Accès à bord ingénieux !
Ford innove avec la sortie du B-Max en proposant sur ce véhicule le système Easy Access qui garantit un accès à l’habitacle facilité et permet une modularité sans précédent. Se voulant un véhicule ‘’multi-activités’’ (MAV) comme on l’aime bien le nommé chez Ford, le minispace B-Max se distingue par l’association de portes avant à ouverture classiques et de portes arrières coulissantes. Ici, il faudra saluer le grand effort des ingénieurs de la marque qui ont réussi une architecture particulière de carrosserie dont le montant central ne fait plus partie de la structure mais est désormais intégré aux portes avant et arrière.

Nous avons était éblouis par les grands espaces dégagés pour l’accès à bord du véhicule une fois les deux portes (avant et arrière) ouvertes. Dans cette configuration, les futurs acquéreurs profiteront d’une baie de plus de 1,5 mètre de large (un record dans sa catégorie pour le B-Max). Les passagers arrière n’auront ainsi aucun souci à accéder à leurs sièges, même le chargement d’objets encombrants devient un jeu d’enfant.

Le système Easy Access présente aussi un avantage de taille, notamment dans les utilisations purement urbaines où les doubles portes arrière coulissantes apportent leur praticité dans les parkings exigües et dans les rues encombrées où les possibilités de stationnement sont restreintes. Ici, l’apport des portes coulissantes est perçu comme une solution inouïe pour les futurs acquéreurs.

Habitacle harmonieux et haut de gamme
A l’image de l’excellent habitacle dont bénéficie les derniers modèles de Ford, le minispace B-Max reprend les mêmes gênes afin d’offrir suffisamment d’espace avec autant de confort. Sur la lignée du Kinetic Design, les styles intérieurs incarnent un dynamisme accru et une qualité perçue irréprochable. La planche de bord, aussi belle que dans les plus récents modèles de Ford, est futuriste dans son dessin. Elle regroupe l’ensemble des fonctionnalités de façon harmonieuse et ludique. Le conducteur profite d’ailleurs d’une sculpture digne des grands artistes concernant le graphisme audacieux de la planche de bord.

La console centrale proéminente plongeante vers le bas (entre les deux sièges avant) nous emporte dans l’univers d’un cockpit d’avion. Le niveau de finition est tout simplement parfait.

Insonorisation maitrisée
Une fois à bord du B-Max, l’enchantement est de rigueur pour des raisons évidentes de qualité perçue et de confort. Le siège passager offre une assise réglable, enveloppant « un peu trop à notre gout »,  mais il est utile de signaler que l’espace à l’avant de la voiture est réduit par faute de la forme du tableau de bord. A bord du véhicule, nous avons apprécié la position du volant et les commandes installés dessus, petit bémol, la position du levier de vitesse est légèrement placé en arrière.

Nous avons apprécié en outre la présence d’un petit écran couleur qui affiche toute les informations sur le véhicule et qui fait office d’interface pour les caméras installées à l’avant et à l’arrière de la voiture.

Les sièges arrière présentent une modularité pratique, avec une banquette arrière rabattable 60/40 qui laisse apparaitre un plancher plat, et cerise sur le gâteau, le siège passager se rabat en portefeuille et offre en sus un bonus d’espace de chargement sur une longueur de 2,34 mètres. Noter en outre que le coffre est à double plancher et d’une capacité allant de 304 à 1386 litres. Pour les conducteurs qui s’encombrent avec deux téléphones, des CDS, une bouteille d’eau, un appareil photo…les espaces de rangements astucieux (mais limités) y sont éparpillés à bord.             

Sécurité au summum
Au volant de notre modèle d’essai, nous avons noté avant tout, les attributs de sécurité  qui sont venus renforcer notre note de satisfaction. En effet, chez Ford l’on annonce que la structure de carrosserie et les portières du B-Max utilisent plus de 50 % d’aciers à haute résistance. Dans ce registre, l’on signale aussi que le système de portières Easy Access comporte des fermetures renforcées et un pied central intégré pour une résistance aux chocs soutenue et c’est ainsi que les cadres de portière absorbent eux aussi l’énergie de collision. Enfin, le B-Max est le premier modèle de son segment à disposer de l’Active City Stop. Lancé sur la Focus avec succès, ce dispositif est là pour prévenir des collisions lors des roulages à basse vitesse en actionnant automatiquement le système de freinage. Avec des vitesses situées entre 15 et 30 Km/h, le véhicule peut éviter toutes sortes de collisions et diminuer considérablement la gravité des impacts.

Pour les passagers, le B-Max propose pas moins de 7 airbags (conducteur et passager avant, latéraux de thorax en 3D, rideau et de genoux pour le conducteur). Dans les conditions extrêmes, Ford propose sur le B-Max l’Electronic Stability Programme, système d’aide au freinage et de stabilité aidant le conducteur à maintenir le contrôle du véhicule dans des conditions extrêmes.

Un moteur EcoBoost époustouflant
Chez Ford, le lancement du B-Max se devait d’apporter des nouveautés presque sur tous les plans. Après l’aspect design et fonctionnel, c’est le chapitre motorisation qui nous apporte plus de technologie, d’économie de carburant et d’écologie. La B-Max est désormais le véhicule disposant de la meilleure efficacité énergétique de son segment, que ce soit en diesel ou en essence notamment avec l’apparition du moteur EcoBoost de 1 litre (120 ch) qui apporte une économie de carburant de 15% comparativement à la concurrence directe, ce qui lui a permis d’être « Moteur international de l’Année 2012 ».

Lors de notre première prise de main du B-Max, nous avons choisi le modèle équipé du moteur essence 1.0 EcoBoost d’une puissance de 120 ch. Si son efficacité énergétique n’est plus à démontrer, il faudra ajouter à ses qualités sa parfaite discrétion. Sobre, ce moteur a su nous emmener là où nous l’avons souhaité et au régime de vitesse sollicité. Le moteur EcoBoost de Ford est bien présent aux accélérations subites et maintien un régime de roulage réconfortant. Même si sa cylindrée est petite, il a réussi ‘’sans trop forcer’’ à bien pousser le B-Max sur routes et autoroutes. Grâce à la disponibilité du système Ford Auto-Start-Stop sur ce moteur, ce dernier offre des émissions de CO2 les plus faibles de sa classe (114 g/km) et économise 15% de carburant par rapport à la concurrence en affichant une consommation mixte de 4,9 l/100 km. Sur ce point, les ingénieurs de Ford ont contribué à cette prouesse technologique en minimisant le poids du B-Max, notamment  la structure des portières (58 % d’aciers à haute résistance et ultrahaute résistance de façon à garantir sa solidité et sa rigidité tout en demeurant extrêmement efficace en termes de poids).

La conduite avec le moteur EcoBoost de Ford est ‘’dynamique’’, ce dernier ‘’aime’’ êtres sollicité notamment en adoptant des montées en régime soutenue. Associé à une boite de vitesse à 5 rapports, un sixième rapport est à notre avis indispensable.

Lors de nos essais, nous avons aussi conduit un modèle équipé du bloc diesel Duratorc TDCI. Il s’agit du 1.6 l dont la puissance est affiché à 95 ch. La conduite avec ce moteur est ‘’sobre’’, puisqu’elle ne permet pas des folies en matière de vitesse et d’accélération mais reste largement suffisante pour des utilisations urbaines. Ce moteur jouit aussi de la faible émission de Co2 (104 g/km) et d’une consommation bien modérée de  4 l/100 km.

Le Ford B-Max est pour nous une réussite architecturale et technologique. Pour venir bousculer sérieusement la hiérarchie du segment, il fallait des innovations importantes et c’est ce que Ford à fait avec réussite sur le B-Max qui ne devrait souffrir d’aucun inconvénient pour se hisser rapidement au top des ventes des minispaces.