Industrie automobile : L’Algérie fixe le cap aux investisseurs

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Dans une déclaration du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, les constructeurs automobiles souhaitant installer des usines automobiles en Algérie devront désormais s’engager à atteindre un taux d’intégration de 50 % en cinq ans.

Le gouvernement Algérien vient donc de fixer le cap en matière de taux d’intégration dans l’industrie automobile en le fixant à 50% dans un délai de cinq ans à partir de la date du début d’exploitation du projet. « Le projet de décret présenté par le ministre de l’Industrie et des Mines vise à développer un réseau de sous-traitance dense pour arriver à un taux d’intégration locale élevé (…) Un taux d’intégration progressif qui atteindra 50 % au bout de la 5e année », a indiqué le ministre de la Communication dans sa déclaration.

Avec cette décision, le gouvernement Algérien engage une nouvelle stratégie pour le secteur de l’industrie automobile. D’ailleurs le ministère de l’industrie doit finaliser dans quelques jours le nouveau cahier des charges organisant le secteur.  » le projet de décret fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules et le cahier des charges y afférant vise à définir une nouvelle stratégie pour l’industrie de montage de véhicules en rupture avec l’approche rentière adoptée jusque-là, et qui a été préjudiciable aux ressources de l’État et aux intérêts des consommateurs » indique le gouvernement.

Sur un autre chapitre, le gouvernement indique que pour l’importation des véhicules neufs, un projet de décret a été validé. Ce dernier fixe les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs et les cahiers des charges y afférant. Selon le représentant du gouvernement, ce texte introduit de nouvelles mesures visant à instaurer plus de rigueurs dans l’opération d’octroi de l’agrément pour l’exercice de l’activité de concessionnaire notamment, celle visant à protéger plus efficacement le consommateur par la mise à sa disposition d’un produit fiable sur le plan technique et de sécurité tout en limitant l’incidence de ces importations sur les ressources en devise du pays.