Une délégation japonaise conduite par l’ambassadeur du Japan à Alger a été reçue par la ministre de l’industrie et des mines. La partie japonaise a réitéré son intention de poursuivre son investissement dans le montage automobile à travers son usine réalisée en partenariat avec le groupe Tahkout, dont les responsables sont emprisonnés.
Le constructeur automobile Japonais semble décidé à poursuivre son aventure industrielle en Algérie et voir enfin son usine de montage réalisée à Saida et produire les premiers modèles de la marque en Algérie. Dans cette optique, une délégation du constructeur s’est entretenue avec la ministre de l’industrie afin de faire un point sur la situation et d’étudier toutes les pistes pour la mise en œuvre de ce projet.
Pour rappel, l’usine Suzuki, en partenariat, avec le groupe Tahkout n’a pas encore reçu le feu vert du Conseil national de l’investissement (CNI) pour entrée en activité. Selon le communiqué du ministère, le constructeur japonais a insisté sur son intérêt pour la mise en route de cette usine tout en mettant en avant la volonté de la communauté des entrepreneurs japonais à participer à ce projet.
Suzuki a aussi mis l’accent sur l’étendue régionale de cette usine et son impact en matière de création d’emplois, de transfert de technologies, de promotion de la sous-traitance industrielle et d’exportation.