Véhicules neufs : le gouvernement souhaite mettre fin à la spéculation sur le marché

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Le marché de l’automobile en Algérie est sous pression malgré le retour de l’importation des voitures neufs. Une situation causée principalement par les délais de livraison manifestement longs et le phénomène de la revente par des revendeurs et autres spéculateurs peu scrupuleux.

L’importation des véhicules neufs en Algérie est effective depuis mars dernier mais l’impact sur le marché n’est toujours pas visible. Fiat Algérie, seul concessionnaire autorisé à importer peine à faire face à la demande toujours aussi forte. Il affiche des délais de livraison long et subi le dictat des revendeurs qui créent la pénurie pour revendre par la suite les voitures à des prix élevés.

Pour faire face à cette situation, le gouvernement Algérien par le biais du ministère de la justice vient d’instruire les notaires afin à ne plus procéder aux transactions de vente de voitures neuves. Cette décision émane d’une note adressée par la Chambre nationale des notaires à ses antennes régionales, avec pour objectif de mettre fin à la spéculation illégale sur le marché automobile. En effet, les revendeurs continuent de faire des affaires sur le dos des clients Algériens, ils achètent des voitures avec l’aide de prête-noms pour ensuite les revendre avec des marges conséquentes.

Néanmoins et selon le président de la Chambre des notaires et signataire de la note, cette mesure est « conjoncturelle, conservatoire et provisoire ». Cette initiative vise à préserver le droit des citoyens d’accéder à des véhicules à usage personnel et professionnel, en faisant face au phénomène de revente des voitures neuves.