Industrie Automobile en Algérie : Ali Aoun évoque le sujet

155

A l’occasion de son passage à la radio Chaine 3 jeudi dernier, le ministre algérien de l’Industrie et de la production Pharmaceutique, Ali Aoun, a évoqué l’industrie automobile en Algérie notamment son intégration et indiquant qu’il faut être patients.

Ali Aoun, Ministre de l’industrie a mis l’accent lors de son passage dans l’émission « 60 minutes économie » de la radio chaine 3, sur l’importance de l’intégration de l’industrie automobile. Il a précisé que cette dernière nécessitait beaucoup de composantes, et que la relance de de l’automobile en Algérie a permis d’identifier les intervenants locaux de fabricants de certains composants.

Ali Aoun a également rappelé « une des marques qui a démarré à Oran a signé une convention de fourniture d’éléments entrant dans l’industrialisation de ses véhicules. Une dizaine d’opérateurs lui fournissent et vont lui fournir des composants. »

« Le grand problème dans l’industrie automobile, c’est l’homologation des composants produits localement », a-t-il souligné, avant d’expliquer : « Parce qu’un fabricant d’une marque a un cahier des charges qui arrête les normes des composants qu’il doit mettre dans ses véhicules. Ça permet en même temps d’avoir des intervenants au niveau local et surtout, une mise à niveau de ces intervenants. »

Et de préciser que ses services vont « Demander aux futurs constructeurs d’intégrer un maximum les fabricants locaux de composants, mais en fonction d’un cahier des charges qu’ils établissent pour garantir la qualité. Dans l’industrie automobile, il y a une partie qui est la plus importante, du point de vue volume, c’est la carrosserie, la sellerie, la pneumatique. »