Nouredine Hassaim nous dévoile les projets secrets de Toyota Algérie

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Rencontré en marge du salon de l’automobile d’Alger 2011, Mr.Hassaim, directeur général de Toyota Algérie nous a dévoilé les projets futurs de son groupe.

Auto-utilitaire.com : Vous avez exposé au salon de l’automobile d’Alger une version Hybride de la Toyota Prius, quel est le but de cette initiative ?

M.HASSAIM: Le pourquoi de cette initiative, c’est d’abord de représenter dignement Toyota Motor Corporation et mettre l’image en parallèle avec le leader mondial. Nous voulons être à l’écoute et suivre tout ce qui se passe au niveau de Toyota Motor Corporation par notre sérieux et notre manière de faire.

On sait tous que le futur du marché en Algérie va être comme pour tous les autre marché du monde: l’Hybride’’. Quand on dit futur nous réfléchissons à long terme, tout se fait petit à petit, et ça prendra le temps nécessaire car on ne voudrait pas être brusqué par les événements. Il fallait donc commencé par présenter de tels véhicules pour que les gens commencent a prendre conscience.

Avec la  révolution de l’internet et la rapidité de la communication, les gens entendent parler de l’hybride mais ils n’ont jamais eu l’occasion de toucher à cela.  On peut bien sure le présenté dans notre showroom, mais on a saisi l’occasion du salon pour un plus grand impact.

D’autres parts, Toyota Algérie voulait, comme tous nos collègues de l’AC2A, essayer de donner chaque année une touche un peu plus professionnelle pour tirer le salon vers le haut, ce qui nous permettra dans un moyen terme (3 à 5 ans) d’avoir un salon de l’automobile à l’image de ce qui se passe à l’international. Les choses vont se décomptées dans l’avenir et on classera le salon de l’automobile d’Alger comme un grand évènement incontournable en Algérie pour que les gens puissent venir voir réellement ce qui se passe dans le monde de la nouveauté de l’automobile.

Il était question pour nous aussi de commencer a travailler avec les japonais (les producteurs) pour une future introduction de ces véhicules là en Algérie, car tous simplement pour introduire une nouvelle technologie, il faut préparer des tests d’adaptation au marché Algérien notamment dans le côté technique comme la qualité du carburant et de la qualité des routes car ce véhicule est à la base conçu pour le marché Européen et Américain. Il faut donc faire cette batterie de tests pour être rassuré.

Le modèle hybride exposé au salon d’Alger est un véhicule au top de la technologie et très fiable. A travers lui, nous pensons vendre une vraie solution aux Algériens et pour cela il nous faudra bien se préparer.

L’autre point et axe sur lequel on veut travailler et celui des autorités locales pour revoir la dimension a donné à cette technologie en Algérie, car aujourd’hui nous présentons la Prius Hybrid et demain se sera le tour à un autre modèle et c’est le cas pour d’autres marques. On veut donc déclencher les choses pour que le marché se précipite.

-Toyota Algérie à présenter des nouveautés dans quatre segments différents, quels sont vos objectifs cette année ?

-Je suis d’accord avec vous, ces 4 nouveaux modèles sont effectivement sur 4 segments, mais l’objectif, ce n’est  pas de faire du volume-maker, c’est-à-dire pas d’éléments à grand volume, on est toujours dans la logique de développer l’image de Toyota. Au début de l’année 2000, on était juste sur le segment des utilitaires en général, Toyota en Algérie était connu par sa gamme utilitaire (bus, camion…etc) puis son pick-up qui a fortement dominé le marché de l’utilitaire avec plus de 40% des parts de marché. Uniquement dans le segment des bus on détenait 70% du marché idem pour celui des pick-up.

Ensuite, Toyota Algérie a développé une stratégie pour ses véhicules touristiques, car on était absent a l’époque (il y’a 5ans) de se segment. On s’est reposé sur 3 modèles principalement, Yaris h-back, Yaris sedan et Corolla. On été fortement handicapé car la gamme de Toyota ne répondais pas au marché.

Aujourd’hui, le chantier est de continué a faire du volume avec les Corolla, Yaris et ainsi de suite, puis entouré cette gamme avec des modèles porteur d’image, c’est ce qu’on a commencé a faire avec l’Auris, et avec le D4D. On a donc commencé avec l’Auris, puis l’Avensis puis la Yaris diesel D4D.

De l’autre coté de la gamme, le Toyota Fortuner vient se positionner entre la RAV4 et le Prado.

On s’est inscrit dans une stratégie de doper notre gamme afin de toucher à tout les segments, après viendra l’image-building, c’est-à-dire construire l’image puis arrive la phase croissance sur tous les segments.

-Avec le lancement du Daihatsu Grand Max c’est toute la marque qui est boosté, quels sont les principaux atouts de ce véhicule utilitaire ?

-Booster, je dirai que c’est un peu trop fort, car il ne faut pas oublier qu’on avait sur le Dahiatsu le fameux Delta qui aujourd’hui même les clients viennent pour en acheté. C’était un modèle qui été appeler à disparaitre. On a lancé la marque Hino pour remplacer par le haut le Daihatsu Delta mais par le bas aussi en proposant le Gran Max qui s’adresse à une clientèle un peu urbaine qui fait le petit marché.

Avec la marque Daihatsu, nous avons voulus recadrer la stratégie de Toyota Algérie en élargissant le plus possible notre gamme. Daihatsu est une marque complémentaire à Toyota comme c’est le cas pour Hino qui joue dans le segment des camions.

A travers le monde, la marque Daihatsu est forte dans ce qu’on appel le compact car (petit modèle). Il nous fallait donc arrêter la commercialisation du camion et lancer les modèles Hino dans se segment. Avec la Daihatsu Gran Max, Toyota Algérie à donc voulue placer un petit segment pour toujours rester dans la configuration ‘’compact car’’.

Je dirais par contre que le fait que cette nouvelle gamme soit présentée avec des moteurs essence nous handicap un peu, vu que la marché de l’utilitaire a tendance à s’orienter vers le diesel. Mais le marketing moderne est plus orienté vers la création de marchés. Le marché (utilitaire-essence) doit donc  se construire plutôt que de chercher a s’adapter. On s’est rendu compte que même les clients qui ce sont orientés vers les marques chinoises pour des considérations de coûts ou d’indisponibilité d’une offre équivalente chez les grandes marques, ils restent toujours à la recherche de l’élément ‘’qualité’’ et nous sommes donc en plein dans cette niche qui se place entre la petite et la moyennes bourse sans négliger la qualité du véhicule a acheter. C’est là que se positionne le Daihatsu Grand Max.

-Toyota Algérie introduit graduellement le moteur D-4D, où en êtes-vous aujourd’hui ?

-La marque Toyota est d’abord connue pour ses moteurs essence et cela va de soit vue que le constructeur s’est toujours développer dans ce sens par soucis environnemental…etc. Aujourd’hui, il est clair qu’il va vers l’hybride et à long terme Toyota Algérie va aller dans cette tendance là.

Nos véhicules D-4D sont importés d’Europe où ils sont en vogue, mais dans ce continent il y aura surement un changement dans cette tendance à moyen et à long terme, avec l’avènement des nouvelles technologies.

Notre marché suivra aussi et se verra tourner aussi vers l’essence. Ce qui est sûre, c’est que même avec du retard, Toyota Algérie s’est installé dans ce segment, toujours en maintenant notre charte qui est la qualité et la fiabilité.

-Quelles seront les nouveautés pour le reste de l’année 2011 ?

-On a pensé à ramener le maximum de nouveauté au salon, certains véhicules ne devaient pas être exposés, mais on a anticipé. Il reste encore deux modèles, pour la fin de cette année mais rien n’est encore sûr. Je parle de la Toyota Verso en version D4D et de la Toyota Avenza.