Ouverture de la nouvelle aérogare d'Alger: une capacité de 10 millions de passagers par an

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La nouvelle aérogare de l'Aéroport international d'Alger Houari-Boumediene, ouverte lundi aux passagers, impose désormais l'Algérie en tant que carrefour d'échanges notamment entre l'Europe et l'Afrique.

D’une capacité de 10 millions de passagers par an, cette immense infrastructure ultramoderne, contribuera, sans doute, à hisser Alger au rang de centre régional de trafic aérien.

La nouvelle infrastructure aéroportuaire a été conçue pour répondre à la croissance permanente du nombre des passagers à partir de la capitale.

Elle répond aussi aux exigences pour une meilleure organisation des dessertes et une amélioration de la qualité des services.

La nouvelle aérogare est placée au centre du Plan de développement de l’Aéroport international d’Alger, qui s’étale jusqu’à 2032. Ce plan, élaboré par la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires d’Alger (SGSIA) et validé par les autorités publiques en 2009, comprend également la réalisation d’une autre aérogare en 2028.

Dédiée aux vols à destination de l’Europe et l’Amérique, la nouvelle aérogare offre la possibilité aux compagnies aériennes de créer leur plate-forme de correspondances « Hub ».

L’actuel aéroport international sera consacré, pour sa part, aux vols domestiques et ceux vers les pays du Golfe, alors que l’aéroport national sera réservé aux vols spéciaux pour le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam (Hadj et Omra).

Quant à l’aérogare actuelle destiné au Hadj et Omra, elle sera détruite pour faire partie de l’assiette foncière qui accueillera, avec les terrains situés au Sud de l’aéroport, une autre aérogare, dont les travaux seront lancés en 2028.

Il a été décidé qu’Air Algérie soit la première compagnie aérienne à exploiter la nouvelle aérogare. La destination de ce premier vol sera Paris.

Conçue par un cabinet d’étude britannique, la nouvelle aérogare de l’Aéroport international d’Alger a été réalisée par la société chinoise China state construction engineering corporation (CSCEC). Son financement a été assuré par un crédit bancaire à hauteur de 62 milliards de dinars, ainsi que par des fonds propres de la SGSIA d’un montant de 14 milliards de dinars, soit un global de 76 milliards de dinars. (APS)