Automobile Algérie : une condition qui risque de fermer la porte au segment premium

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Malgré le déblocage du marché automobile algérien via plusieurs supports, le marché des voitures haut de gamme d’une grosse cylindrée pourraient être bloqué par de nouvelles conditions d’importations adoptées par les autorités algériennes.

Comme on le sait, la réouverture du marché automobile algérien a été actée depuis la fin d’année dernière avec la multiplication d’annonces. En effet, les autorités algériennes ont signé un accord avec le constructeur Fiat pour assembler des véhicules localement, d’autres usines de construction vont aussi reprendre, et on nous annoncé le retour de l’importation de véhicules neufs et d’occasions de moins de trois ans.

Toutefois, le secteur des véhicules premium ou haut de gamme comme Audi et Mercedes pourrait rester bloquer étant donné les nouvelles conditions adoptées par l’Algérie. En effet, l’article 27 du décret exécutif 22-83 du 17 novembre 2022 dispose que le concessionnaire doit, au terme de la première année après son agrément, s’implanter dans au moins 28 wilayas du pays.  Or cette condition, est à la portée des concessionnaires des marques automobiles généralistes destinées au grand public, mais pas pour le segment premium.

En effet, les véhicules premiums ne représente que 3% du marché algérien de l’automobile en volume. Ouvrir ainsi 28 points de vente et de service après-vente, ne peut être rentable, pour le concessionnaire. Sans oublier qu’une telle activité est centralisée dans les grandes villes.