Cosider veut réaliser le projet

1988

Un métro aérien pour désengorger la capitale et renforcer le transport sur la rocade sud d'Alger, entre Hai El Badr et Chevalley: c'est le projet que l'entreprise Cosider veut réaliser en partenariat avec des constructeurs français.

Le projet, conçu par des ingénieurs de Cosider, qui réalise le métro d’Alger, a été présenté la semaine dernière au ministre des transports Amar Ghoul, qui a été impressionné par sa maquette.

Avec la presse, il reste cependant réservé sur l’avenir de ce projet:  »cette proposition est toujours à l’étude », a-t-il dit en marge de l’inspection des travaux de réalisation de l’extension du métro d’Alger. Mais, le fait que la facture du projet sera réduite de 30% par rapport à un métro classique, qui nécessite des travaux en sous-sol, est  »un avantage » pour son acceptation par les autorités.

Pour la réalisation de ce projet, toujours dans les cartons, Cosider compte faire appel à un partenariat avec les groupes français Alstom et VSL, spécialiste des systèmes de précontrainte et haubanage, et filiale de Bouygues Construction.

Cosider a déjà établi une maquette et une documentation technique dans laquelle elle présente ce projet, mettant l’accent sur un design des rames qui « sera personnalisé selon l’architecture et les couleurs de la ville d’Alger ».

Un des avantages du projet, qui devrait selon ses concepteurs  »convaincre les autorités pour lui donner leur feu vert » est  »l’absence de caténaire, qui affinera significativement l’impact visuel grâce à une alimentation en énergie par un 3ème rail de 750V ».

D’autres arguments sont présentés par la fiche technique du projet dont l’APS détient une copie de la maquette, en particulier la largeur de 7 mètres du tablier, suffisant pour la circulation de deux rames dans les deux sens.

Le projet est présenté par Cosider comme « une solution clé en main qui intègre le matériel roulant, la voie, la signalisation, l’alimentation en énergie, les infrastructures de génie civil, les stations et le dépôt de maintenance ».

Cosider explique par ailleurs que  »cette approche réduit les risques techniques et de planning, qui sont transférés au co-contractant  ».