Ministre de l’industrie: le secteur automobile connaîtra prochainement « une forte impulsion »

196

Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zaghdar a déclaré, dimanche à Alger, que le secteur de l’industrie automobile en Algérie connaîtra « une forte impulsion » d’ici fin 2022 ou début 2023, précisant que le cahier des charges des concessionnaires automobiles sera présenté lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres.

Dans une déclaration à la presse au terme de la 5ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) algéro-français, M. Zaghdar a déclaré que « le cahier des charges, qui sera présenté lors du prochain Conseil des ministres, est prêt et nous prendrons en compte toutes les directives concernant la rédaction du cahier des charges tant attendu par l’ensemble des concessionnaires ».

Il y aura « un redémarrage notamment après la promulgation de la loi sur l’investissement et des textes d’application y afférents. Je pense qu’il y aura un décollage industriel y compris celui de l’industrie automobile » a-t-il estimé.

A une question sur la date d’entrée en vigueur de la décision d’importation des véhicules, le ministre a expliqué que cela dépendait du parachèvement des dispositions organisationnelles avec le ministère des Finances concernant les procédures douanières et autres ».

« Pour ce qui est de l’industrie, nous sommes en négociations et il y aura prochainement de grandes entreprises dans ce domaine, ce qui permettra la fabrication et l’importation », a-t-il poursuivi.

Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait ordonné, dimanche lors d’une réunion extraordinaire du Conseil des ministres consacrée au projet de Loi des finances (PLF-2023), d’autoriser les citoyens à importer les véhicules de moins de 3 ans et de présenter le cahier des charges relatif aux concessionnaires automobiles lors du prochain Conseil des ministres pour en arrêter le contenu avant la fin 2022.

Il a, également, donné des directives pour « autoriser les constructeurs automobiles étrangers à importer les véhicules pour les vendre en Algérie, parallèlement au suivi méticuleux et continu du processus de lancement d’une véritable industrie automobile en Algérie, dans les plus brefs délais ». (APS)