Omar Rebrab : Retour de Cevital dans la commercialisation des véhicules

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Dans une déclaration au quotidien El-Moudjahid, Omar Rebrab, vice-président du groupe Cevital, a annoncé le prochain retour de son entreprise dans le business automobile, après des années de mise à l’écart par les différents gouvernements de Bouteflika.

Omar Rebrab annonce que le canal de communication avec le gouvernement est désormais rétabli et le gouvernement semble aller vers l’encouragement de l’investissement et de la création d’emplois. « Nous avons été reçus par le nouveau gouvernement qui nous a débloqué bon nombre de projets. Nos doléances ont été prises en considération et les choses sont en bonne voie », a déclaré Omar Rebrab au quotidien El Moudjahid.

Selon M.Rebrab, le deuxième plus grand groupe Algérien en matière de création d’emplois a désormais le soutien de l’état. « Aujourd’hui, nous pouvons faire beaucoup plus, et nous avons eu des assurances que l’État ne bloquera pas nos projets d’investissement avec cette nouvelle équipe qui veut diversifier l’économie. Nous sommes désormais tournés vers l’avenir » dira-t-il dans sa déclaration.

Le secteur automobile dont le groupe Cevital s’est illustré notamment avec la distribution de la marque Hyundai pendant 20 ans reste l’un des objectifs les plus en vue pour Omar Rebrab qui a précisé que le réseau de distribution et les infrastructures des agents à travers les wilayas est intact et n‘attend donc que le feu vert des autorités pour relancer l’activité. « Nous réalisons aujourd’hui un chiffre d’affaires de 3 milliards DA dans le domaine de la pièce détachée. Les distributeurs ont également repris contact avec nous. Actuellement, nous remettons à niveau nos ateliers et nous investissons dans ce créneau. Nous reprendrons bientôt la commercialisation des véhicules, puisque les infrastructures nécessaires existent », a-t-il expliqué. Concernant l’industrie automobile, Cevital se refuse à faire du montage automobile mais préfère faire de la construction automobile,

« il faut savoir qu’il n’y a aucun intérêt pour l’Algérie dans le processus de montage. En ce moment, nous avons besoin de projets qui créent de la richesse pour notre pays. Ce ne sera possible qu’avec la production et l’exportation. Nous sommes en négociation avec de grands constructeurs chinois pour un projet de production. Nous allons transférer chez nous des équipementiers et de la technologie utilisée par la maison mère, telle la ligne robotisée », a-t-il détaillé.