L’usine Renault Algérie, située dans la wilaya d’Oran, est prête à reprendre ses activités dès que les autorités donneront leur accord. C’est ce qu’a affirmé Rémi Houillons, Directeur général de Renault Algérie Production, démentant ainsi les rumeurs sur un éventuel départ du constructeur français du marché algérien.
Une reprise conditionnée mais anticipée
Selon M. Houillons, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour se conformer aux exigences du cahier des charges. Un investissement conséquent de 15 milliards de dinars a été consenti pour moderniser l’unité de production et répondre aux attentes des autorités locales. Cette déclaration vise à souligner la volonté de Renault de rester un acteur majeur sur le marché algérien.
Licenciements et spéculations
Les spéculations sur un éventuel retrait de Renault avaient gagné en intensité après le licenciement récemment de 300, ces derniers étant en chômage technique depuis plusieurs années. Cependant, le Directeur général a tenu à rassurer : l’ensemble des équipes est prêt à relancer l’activité dès que possible.
Renforcement de l’innovation et des compétences locales
En parallèle, Renault a installé un centre de recherche et développement à Oran. Ce centre vise à stimuler l’innovation et à enrichir les compétences locales tout en contribuant au développement industriel du pays.
Un programme ambitieux de relance
Renault Algérie Production prévoit de relancer son activité avec l’assemblage de trois modèles à Oran : la Renault Clio 5, le Kangoo, ainsi que les modèles Dacia Sandero et Stepway. Ces initiatives devraient permettre à Renault de reconquérir sa place de leader sur le marché automobile algérien, tout en soutenant la stratégie industrielle nationale.
Avec ces efforts, Renault réaffirme son engagement envers l’Algérie et son ambition de jouer un rôle clé dans la relance de l’industrie automobile du pays.