Toyota Algérie lance le débat sur le véhicule hybride

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La première voiture hybride vient de fouler le sol algérien. Il s’agit de la Toyota Prius. Pour une première nationale. C’est ainsi que le représentant algérien du leader mondial de l’automobile a introduit, pour ce 14éme salon de l’automobile d’Alger, un véhicule qui est commercialisé aussi bien au Japon, aux USA qu’en Europe. « Nous avons voulu par ce geste contribuer à une prise de conscience sur les véhicules hybrides qui sont l’avenir de l’humanité. Il faut qu’on pense à nos enfants et petits-enfants et à leur avenir», a précisé Noureddine Hassaim, directeur général de Toyota Algérie, lors d’un point de presse tenu au niveau de son stand.

Toyota Algérie ne s‘est pas arrêté en si bon chemin puisqu’il a initié un débat sur les véhicules hybrides en invitant le directeur général du centre de développement des énergies renouvelables (CDER) ainsi que son staff. L’invité de Toyota s’est longuement étalé sur le véhicule hybride japonais qui, selon lui, est l’un des meilleurs véhicules au monde. Il est revenu par la suite, sur l’expérience des chercheurs de Strasbourg (France) qui ont expérimenté une centaine de véhicule Prius hybrides 3 qu’est le dernier né des hybrides japonais. «Notre souhait, c’est de développer avec nos partenaires ce système à mobilité durable ».

Le conférencier reviendra sur le plan national de développement des énergies affirmant que d’ici 2030, 40% de l’électricité en Algérie sera renouvelable selon le programme du gouvernement. « Il est de notre intérêt de réfléchir à  un système de mobilité durable et non polluante afin de préserver notre environnement et les générations futures », dira le conférencier.

Le Directeur Général de Toyota Algérie pour sa part s’est dit confiant quant à l’avenir du véhicule hybride en Algérie. «Le marché est arrivé à son stade de maturité. Aujourd’hui, le client ne cherche pas uniquement le prix mais également un véhicule confortable et bien équipé ».

« L’état doit mettre les moyens afin d’inciter les concessionnaires à importer ce genre de véhicule non polluant et économique » ajoutera le patron de Toyota Algérie qui donne comme exemple le Maroc qui a réduit de  32% à 2,5% les droits de douanes.
D’ici,  3 à  5 ans,  Toyota pourra commercialiser  les véhicules hybrides  en Algérie  si le climat s’y prête » promet le DG de Toyota.