Un réseau international de trafic de voitures, composé de pas moins de 112 personnes à été démantelé aujourd'hui par les services de la sûreté d'Alger.
Suite à des informations parvenues aux services de la police de la circonscription d’Hussein Dey (Alger), une enquête à été entamée depuis prés d’une année dans le cadre de la lutte contre le crime transfrontalier, a permis aux services de sécurité de démanteler un réseau criminel qui activait dans 21 wilayas à travers le territoire national dont Alger ainsi qu’en Europe, au Moyen Orient et en Afrique et d’arrêter 112 suspects dont 3 femmes, des émigrés, des étrangers et des citoyens algériens, dont des fonctionnaires d’institutions administratives, a indiqué le commissaire principal, Djamel Remal lors d’une conférence de presse.
Les services de la sûreté d’Alger ont récupérés 115 véhicules et arrêté 112 mis en cause. Il est indiquer que les premières conclusions de l’enquête ont montré que les identités des propriétaires sont fictives, que les adresses mentionnées dans les cartes ne sont pas celles de leurs propriétaires et que les documents déposés dans les dossiers sont faux.
Les services de sûreté de la circonscription de Hussein Dey ont mis à jour la dimension internationale de ce réseau « très bien organisé ». Après son extension à l’intérieur du pays à quelque 21 Wilayas, ce réseau s’est élargi à des pays d’Europe, de Moyen Orient et d’Afrique avec la complicité d’étrangers et de ressortissants immigrés devenus membres actifs dans cet entreprise criminelle. Le bilan de ce réseau concerne le trafic de 78 véhicules de l’étranger, 7 volés dans le territoire national et 25 véhicules gagés d’une agence nationale.
Selon la même source, les mis en cause seront présentés aux juridictions compétentes, pour notamment les chefs d’inculpation de « constitution d’une organisation criminelle transfrontalière », « contrebande, vente, achat et immatriculation en Algérie de moyens de transport d’origine étranger sans accomplissement des procédures énoncés par le règlement en vigueur », « faux et usage de faux documents administratifs », « usurpation d’identité », « abus de fonction », « contrefaçon des sceaux et cachets officiels ».