Le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé, lors du Conseil des ministres du 7 juillet, que l’octroi d’agréments pour l’importation et la fabrication de véhicules relèvera désormais exclusivement du Conseil des ministres, et non plus du ministère de l’Industrie.
Il a également insisté sur l’intégration d’entreprises algériennes dans la sous-traitance automobile, notamment dans les domaines des véhicules électriques et des pièces de rechange.
L’objectif stratégique affiché est de développer une véritable industrie automobile locale, capable de contribuer à hauteur de 12 % au PIB. Des partenariats sont en cours avec des constructeurs comme Fiat, Hyundai ou Cherry.
Cette démarche vise à tourner la page des scandales de corruption dans le secteur automobile entre 2014 et 2018, ayant mené à la fermeture de nombreuses usines d’assemblage frauduleuses.