Automobile : vers un possible retour de l’importation des véhicules de moins de cinq ans

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Le marché automobile en Algérie demeure en proie à une crise persistante, en dépit des diverses mesures adoptées par le gouvernement pour y remédier, telles que la relance de l’industrie automobile et l’autorisation d’importer des véhicules d’occasion de moins de trois ans.

Cependant, la reprise des importations de véhicules neufs a été de courte durée en raison de l’absence de quotas attribués depuis près d’un an, ce qui a aggravé la crise malgré l’autorisation donnée aux citoyens d’importer des voitures de moins de trois ans.

Lors des discussions portant sur le projet de loi de finances (PLF) 2025, les députés ont abordé l’état du marché automobile, en particulier après le gel de l’importation des véhicules de moins de trois ans. Ils ont plaidé non seulement pour la levée de ce gel, mais aussi pour l’extension de la période d’âge des véhicules importables à cinq ans, afin de permettre aux citoyens algériens un accès élargi et plus souple.

L’adoption de cette mesure augmenterait significativement l’offre de véhicules d’occasion, diversifierait les modèles disponibles et entraînerait une baisse des prix, améliorant ainsi l’accès aux véhicules pour une plus large frange de la population.

Les députés ont également insisté sur la nécessité de simplifier les procédures administratives liées à l’importation, dans le but de faciliter les démarches des particuliers et de réduire les délais d’immatriculation. Ils ont proposé de lever certaines restrictions, notamment celle imposant une interdiction de revente des voitures importées pendant trois ans après leur acquisition, afin de promouvoir une plus grande flexibilité dans l’usage des biens privés et de dynamiser le marché.