Le constructeurs automobiles ayant des usines de montage en Algérie doivent revoir sérieusement leur copie après la publication du gouvernement de nouvelles mesures ''restrictives'' mettant un sérieux coup d'arrêt aux ambitions des uns et des autres.
La production automobile doit désormais répondre à de nouvelles mesures décidées par le gouvernement notamment le plafonnement à deux milliards de dollars le montant des importations de CKD/SKD dédié aux quatre constructeurs ayant actuellement des usines de montages en activité (Renault, Volkswagen, Kia et Hyundai).
Dans le détail de cette nouvelle mesure, la marque au losange bénéficie d’une enveloppe de 660 millions de dollars au moment où le groupe Sovac dispose de 600 millions. Pour leur part, Kia a obtenu 380 millions et Hyundai 360 millions de dollars.
Le gouvernement a ajouté une autre restriction à l’industrie du montage automobile local à savoir la limitation du nombre des modèles autorisé à la production en Algérie. Dans ce registre, il est indiqué que Renault ne pourra produire que trois modèle à savoir Symbol, Clio et Sandero. Le constructeur Allemand Volkswagen aura droit au modèles Caddy, Golf, Octavia et Ibiza alors que Kia ne pourra produire que les Rio, Cerato et Picanto). En fin, les modèles Hyundai retenus sont Tucson, Santa Fe, Accent RB, Sonata, I20 et Creta.
Avec ces nouvelles mesures, les constructeurs automobile doivent désormais revoir sérieusement les modes de fonctionnement de leurs structures industrielles afin de pouvoir dégager de la rentabilité et assurer la pérennité de leurs activités.
A en croire ses nouvelles mesures, est-il légitime de comprendre que les autres constructeurs (Peugeot, Audi et Baic) n’ont aucune chance de décrocher leur autorisations nécessaire pour lancer leurs usines de montage ?
