L’Algérie envisage de moderniser son parc de transport public en autorisant l’importation de bus de moins de cinq ans. Cette initiative, prévue par l’article 112 de la loi de finances 2024, vise à renouveler une flotte vieillissante et à améliorer la qualité des services offerts aux citoyens.
Le ministre des Transports, Saïd Sayoud, a annoncé l’élaboration d’un décret exécutif pour définir les modalités d’application de cette mesure. L’objectif est de répondre à la demande croissante en matière de transport, notamment dans les nouvelles zones résidentielles, tout en renforçant la sécurité et le confort des usagers .
Par ailleurs, des discussions sont en cours avec d’autres ministères pour faciliter le financement de ces importations, en envisageant des solutions telles que des crédits à taux réduits ou des exonérations fiscales. L’intégration de véhicules hybrides et électriques est également envisagée pour promouvoir une mobilité plus durable.
Cette réforme marque une étape significative vers la modernisation du secteur des transports en Algérie, avec des retombées positives attendues tant pour les opérateurs que pour les usagers.