Les concessionnaires automobiles en Algérie reviennent de nouveau à la charge en adressant une lettre au Président de la république pour intervenir dans le dossier de concessionnaire automobile en Algérie, et se disent lassés d’attendre encore l’octroi d’agréments.
Les concessionnaires dans leur lettre expliquent n’avoir reçu aucune explication de la tutelle et ce malgré avoir respecté et satisfait les exigences de trois cahier de charges conçus par différents ministres de l’industrie.
Ces derniers pointent carrément du doigt le comité technique interministériel créé spécialement pour examiner et suivre les dossiers relatifs à la production de voitures et celle de concessionnaires automobiles. Les concessionnaires expliquent notamment, que le comité n’a pas respecté les délais réglementaires fixés pour l’étude de dossier et accuse ce comité « d’exiger des documents non prévus par le cahier des charges. »
Dans leur lettre, les concessionnaires ont également exprimé leurs craintes concernant les emplois directs et indirects : « l’activité et les emplois sauvegardés depuis le début de la crise de l’automobile, en 2017, sont grandement menacés ». Ils ont assuré d’ailleurs, que le secteur automobile a perdu 30 000 emplois directs et plusieurs autres milliers d’emplois indirects.