Les autorités libyennes alertent sur la recrudescence d’un trafic transfrontalier de voitures vers les pays voisins, notamment l’Algérie. Des réseaux criminels organisés exploitent ce commerce illégal en recrutant de jeunes Libyens pour faire passer des véhicules, souvent immatriculés en Libye, contre rémunération.
Ce phénomène attire certains Algériens cherchant à contourner les coûts élevés du marché automobile national et les restrictions d’importation. Toutefois, les autorités algériennes rappellent que ce type d’activité expose les contrevenants à de lourdes sanctions, allant jusqu’à la confiscation des biens et des poursuites judiciaires.
L’achat légal d’un véhicule en Libye par un Algérien nécessite une résidence d’au moins six mois et une immatriculation régulière selon les règles douanières libyennes. Si l’Algérie autorise l’importation de voitures de moins de trois ans depuis la Libye, cette pratique reste strictement encadrée et réservée aux résidents libyens.





































