Le cahier de charges sur la sous-traitance automobile est finalisé et soumis au gouvernement, a indiqué mardi à Alger le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb.
Selon le ministre, la sous-traitance a désormais un « appui réglementaire concret » qui prend en charge ce créneau, créateur de richesse et de valeur ajoutée dans le cadre de la nouvelle loi d’orientation sur la petite et moyenne entreprises, adoptée récemment par le Parlement.
« Dans ce cadre, nous avons demandé à nos partenaires (Renault, Volkswagen et autres constructeurs automobiles) de s’inscrire et de s’impliquer dans cette politique de sous-traitance pour développer ces métiers », a encore indiqué le ministre.
« Nous avons ouvert notre marché à nos partenaires. En contrepartie, nous demanderons des parts de marché pour les pièces (de rechange) que nous fabriquerons », a-t-il expliqué.
M. Bouchouareb a rappelé, à cette occasion, que l’industrie automobile en Algérie a amorcé des progrès « malgré quelques problèmes et difficultés qu’elle rencontre ».