Sonacom : le retour du rêve automobile algérien

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L’Algérie ambitionne de créer sa première voiture 100 % nationale sous le nom mythique Sonacom, symbole de l’âge d’or de son industrie mécanique. Ce projet, porté par l’État, vise à dépasser le simple assemblage pour bâtir une véritable filière automobile reposant sur le savoir-faire local et les compétences de la diaspora.

La stratégie envisagée serait progressive : lancer un premier modèle « Sonacom 1 », conçu et carrossé localement mais équipé d’un moteur importé, avant de développer à terme un moteur algérien avec l’appui des universités et centres de recherche. Cette démarche rappelle les expériences réussies de pays comme l’Inde ou l’Australie.

Au-delà de l’enjeu industriel, Sonacom incarne une volonté politique et symbolique : réduire la dépendance aux importations, affirmer la souveraineté économique et redonner fierté aux Algériens. Le pays pourrait aussi miser sur l’électrique, profitant de ses importantes réserves de lithium pour s’inscrire dans la transition énergétique mondiale.

À terme, une « voiture Sonacom » pourrait représenter l’Algérie sur la scène internationale, symbole d’innovation, d’indépendance et de puissance industrielle régionale.