À la suite du décès d’une femme à Reims le 11 juin 2025, causé par l’explosion d’un airbag Takata défectueux dans une Citroën C3, le gouvernement français a ordonné l’immobilisation immédiate de tous les modèles Citroën C3 et DS3 concernés. Le constructeur a élargi cette mesure à l’échelle européenne dès le 17 juin.
Au total, 441 000 véhicules sont concernés en Europe, dont 82 000 en France. Citroën avait auparavant invité les propriétaires à faire remplacer les airbags via des lettres simples, estimant que seuls les modèles fabriqués avant 2013 étaient à risque. Le véhicule accidenté, datant de 2014, n’avait pas pu être rappelé correctement en raison d’une adresse erronée.
Le groupe Stellantis affirme désormais vouloir retirer tous les airbags Takata de ses véhicules et appelle les propriétaires à contacter rapidement la marque. Cette décision s’inscrit dans une volonté assumée de prendre pleinement ses responsabilités face aux risques de sécurité.